Expo-sciences DECPLUS
L’exposition principale comporte deux grandes parties :
– Les projets des finissants de deuxième année, réalisés au collège ou dans une institution extérieure.
– Les dossiers scientifiques élaborés par les étudiants de première année, portant sur le thème « Prends la courbe avant d’être courbaturé! ». Ces dossiers scientifiques abordent la courbe, sous tous ses angles, avec un regard scientifique.
Kiosques des projets DECPLUS - finissants de 2e année
La quantification des neurones von Economo : un bon moyen de se creuser les méninges!
Pierre-Emmanuel Blais
Anaïs Aghaby-Cloutier
Cédric Campeau
Sous la supervision de Candice Canonne
Survivant de la leucémie et combattant d’une autre maladie
Sabrina Le
Sous la supervision de Valérie Marcil
Le mystère des mitochondries des moules
Mathis Breton
Ariane Gagné
Marie-Eve Lisak
Sous la supervision d’Annie Angers
et Hajar Hosseini Khorami
Opération vaccination!
Zoé David
Éliane Bellemarre Roussel
Émilie Marcoux
Sous la supervision du Dre Anick Bérard
La SLA, une intersection entre poisson et humain
Leia Chamlian
Maxime Plamondon
Sous la supervision du Dr Kessen Patten et de Charlotte Zaouter
En utilisant le poisson-zèbre comme modèle neurologique, l’équipe de chercheurs, travaillant sous la supervision du professeur Patten, tente de développer un modèle génotypique pour mieux comprendre le fonctionnement du motoneurone SETX (sénataxine) afin d’étudier l’avènement et le développement de la maladie neurodégénérative SLA ou Sclérose latérale amyotrophique. Dans le cadre de cette recherche, notre projet consiste à déterminer un lien de causalité potentiel entre une éventuelle neurodégénération de poissons-zèbres mutants et les ARN- guides65, 82, 86 et 89. Ces ARN-guides correspondent à des séquences spécifiques d’ARN introduites dans le génotype des poissons étudiés. Pour ce faire, il faut d’abord faire répliquer ces guides par PCR jusqu’à en atteindre une quantité nous permettant d’effectuer les manipulations à venir. Des micro-injections intracytoplasmiques d’ARN- guides combinés à des ARN-messagers Cas9 pour des embryons de poissons-zèbres unicellulaires ont ensuite été effectuées. Un High Resolution Melt est également réalisé pour déterminer les résultats de la micro-injection. Simultanément, un séquençage de l’ADN de ces poissons mutants a lieu afin de déterminer le lieu précis de l’insertion des guides par le ciseau génétique, CRISPR/Cas9. Finalement un test de locomotion Danio Vision est effectué afin de déterminer si une dégénération neurologique est bel et bien engendrée. Une analyse purement statistique des résultats obtenus ne révèle pas de différence. Ceci est toutefois attendu en raison d’une petite taille d’échantillon et parce que les embryons mutants étaient mélangés aux embryons non mutants. Cependant, certains poissons-zèbres injectés (mutants) présentent des caractéristiques prometteuses tels que d’importantes atrophies de la vessie natatoire et une tête considérablement plus petite que les poissons-zèbres non injectés (non-mutants).
ACG et rigidité artérielle : lien réel?
Jonathan Ducharme
Alik Chamlian
Sous la supervision des Dr Rémi Goupil et Dr Jean-Paul Makhzoum
L’artérite à cellules géantes (ACG) est le type de vasculite le plus commun, soit une inflammation des gros vaisseaux sanguins, touchant principalement les artères crâniennes, l’aorte et ses branches. Cette maladie touche principalement les gens au-delà de 50 ans, pour une incidence de 300 patients par un million d’habitants. Elle se manifeste principalement par des maux de têtes localisés au niveau des tempes. Cette inflammation peut mener à des céphalées sévères, des problèmes neurologiques et cardiovasculaires ainsi qu’une cécité temporaire, ou même définitive. Les méthodes utilisées pour diagnostiquer les ACG sont les biopsies d’artères temporales (BAT) et, surtout, l’échographie-doppler des artères temporales, carotides et auxiliaires. Le but de ce projet de recherche est d’identifier si la rigidité artérielle mesurée permet de prédire le diagnostic d’artérite à cellules géantes et si celle-ci varie à la suite de l’instauration d’un traitement après trois mois de suivi. La rigidité artérielle est déterminée grâce à la vitesse de l’onde pulsatile (VOP) de différentes artères, dont la carotide, la fémorale, la radiale et les temporales. Ces vitesses sont captées et calculées à l’aide de l’appareil Complior Analyse (ALAM Medical, France). En raison de la pandémie de COVID-19 actuelle, il était impossible de faire venir des patients à l’hôpital du Sacré-Cœur seulement pour un projet de recherche; seuls des patients sur place pouvaient y participer. C’est pourquoi les données se limitent à trois sujets. Puisqu’ils n’y avaient aucun patient atteint d’ACG, il est impossible de tirer une conclusion satisfaisante à partir des données récoltées. Ces valeurs pourront toutefois servir de référence pour des patients dans la suite du projet.